AdlS (07) – Bromance, collage et science-fiction

Nos articles de la semaine vont du cinéma à la littérature, en passant par la bande dessinée. En effet, les sujets abordés sont en lien avec Step Brothers, Les Écrans et les œuvres de science-fiction écrites par des femmes.

« The Screwball Bromance: Regression, Bisexuality, and Reconfigured Masculinity in Step Brothers » de R. Colin Tait

Selon Tait, le film Step Brothers (2008) adopte la forme d’une comédie romantique classique mais à la manière « bromantique », mais se questionne également sur ce qu’est l’homme moderne américain. Par contre, ce film ne serait pas considéré comme le premier « Screwball Bromance » (ou comédie loufoque bromantique) : à titre d’exemple, des films tels que Planes, Trains and Automobiles, Old School ou Wedding Crashers ont été produits avant Step Brothers.

« Witnessing Fukushima Secondhand: Collage, Archive and Travelling Memory in Jacques Ristorcelli’s Les Écrans » de Benoît Crucifix

Dans ce récent article paru dans The Comics Grid, Crucifix explique comment la technique du collage a une influence sur la mémoire dans Les Écrans. Ce roman graphique, sorti en 2014, traite de l’accident nucléaire de Fukushima (2011), privilégiant la logique du montage et invitant les lecteurs à réfléchir à l’impact des images.

« Loving the Other in Science Fiction by Women » de Karma Waltonen

Dans ce premier numéro du MOSF Journal of Science Fiction, Waltonen analyse plusieurs œuvres de science-fiction écrites par des femmes et tente de répondre à des questions taboues liées à la sexualité telles que le sexe entre différentes espèces et le cybersexe. Les œuvres analysées sont : He, She and It, de Marge Piercy; Troll : A Love Story, de Johanna Sinisalo; Bloodchild et Fledgling, d’Octavia Butler.