AdlS (40) – Bonheur, fac-similés et Broadway

Nos articles de la semaine démontre qu’il est possible d’être fan d’une oeuvre pour diverses raisons, que ce soit un besoin de défier les idées reçues, de retrouver une certaine authenticité ou d’avoir une plus grande proximité avec les acteurs. Les sujets abordés sont les suivants : Once Upon a Time, IDW, Marsu Productions et les pièces de Broadway.

« It’s Good to be ‘Bad’ : Exploring the Re-Negotiation of Female Virtue and Happiness in Once Upon a Time » de Ksenia Kharkina

Dans cet article, Kharkina propose une discussion sur la féminité contemporaine dans la série télévisée Once Upon a Time. À cette fin, elle analyse le parcours narratif de Regina et explore les manières dont la série reproduit et renverse les idées reçues de la féminité ainsi que ses liens vers le bonheur. Par contre, les lecteurs sont avisés que cet article a été écrit au moment où la saison 5 n’était pas terminée; l’analyse tiendra ainsi compte des intrigues connues à ce jour par l’auteure.

« Reading Facsimile Reproductions of Original Artwork: The Comics Fan as Connoisseur » de Jean-Paul Gabilliet

Dans cet article, Gabilliet s’intéresse aux fac-similés, ces reproductions de bandes dessinées se rapprochant le plus possible des dessins originaux. Il analyse entre autres des publications venant de deux éditeurs : IDW et Marsu Productions. Selon l’auteur, le lecteur choisissant les œuvres originales vise l’expérience d’une lecture qui le rapproche le plus possible du passé et, idéalement, de l’authenticité du processus de création du dessinateur avant qu’elle ne soit modifiée par l’industrie culturelle.

« Broadway Theatre Fans: communities of narrators and translators » de Caroline Heim

Dans cet article, Heim affirme que les communautés de fans de théâtre de New York du 21e siècle ont des pratiques similiaires à celles de la fin du 19e siècle. Elle jette entre autres un regard sur différentes communautés de fans de théâtre : les « b’hoys » du Bowery Theatre, qui faisait partie de la jeunesse de la classe ouvrière new-yorkaise entre 1825 et 1850; et les « matinées girls », des jeunes filles de la classe ouvrière vivant en appartement à la fin du 19e siècle. Quant aux communautés de fans du 21e siècle, celles-ci sont nommées selon la production qu’elles suivent : les Phans (Phantom of the Opera), les Q-Tips (Avenue Q), les Hamilfans (Hamilton), les Rent Heads (Rent), etc.