J’ai lu : le 1er numéro de Costumade Québec Cosplay

Lors de mon dernier billet, j’ai abordé la parution d’un tout nouveau magazine sur la costumédie (ou cosplay) : Costumade Québec Cosplay. Si ce n’était pas du blogue de Valérie Lévesque, je ne sais pas comment j’aurais appris son existence. Chose promise, chose due, je vous présente la critique du tout premier numéro.La costumédie est un sujet facile à aborder pour les médias. Il suffit de prendre en photo quelques costumédiens, de les interviewer sur leur passion et voilà! Un article prêt à être publié! Existe-t-il cependant d’autres façons d’aborder la costumédie? C’est la réponse à laquelle je vais tenter de répondre à la fin de ce billet. Mais, avant tout, présentons le magazine.

En bonus : un autocollant de Deadpool!

Dans son éditorial, Ariane Brisson, directrice du magazine, explique vouloir rassembler les Québécois « autour de leur passion des costumes et de l’univers geek ». Une passion qui se reflète bien dans les sujets de ce premier numéro. Tout d’abord, nous retrouvons des textes informatifs, tels que la petite histoire de la costumade et la rubrique « Saviez-vous que… ?». Par la suite, nous avons des articles pouvant être utiles aux costumédiens, comme des tutoriels et un guide de survie en convention. Enfin, il y a les entrevues, qui sont au nombre de trois : sont interviewés Deadpool MTL, Bandit Spurs et XWicked Games.

Ce que j’ai aimé :

  • Les photographies. Je ne suis pas experte dans ce domaine, mais elles sont magnifiques et mettent les costumédiens en valeur.
  • Les entrevues. Non seulement on en apprend plus sur les costumédiens, on leur pose également une question amusante à la fin de chaque entrevue.
  • La section sur les personnages de fictions québécoises. Il est vrai que les fandoms québécois méritent plus d’attention de notre part dans le monde de la costumédie.
  • Le glossaire à la fin de ce numéro. Très pratique pour ceux qui sont moins familliers avec le monde du cosplay.

Ce que j’ai moins aimé :

  • Les quelques fautes de français que j’ai remarquées dans les textes. Cela fait partie des désavantages d’avoir une formation de réviseur : voir les fautes alors qu’on veut juste relaxer. Néanmoins, je suis sûre que les prochaines fautes seront repérées lors des numéros suivants.

En conclusion : oui, il est possible d’aborder la cosutmédie autrement et j’admire les efforts qu’a dû mettre l’équipe de rédaction pour rendre la parution de ce premier numéro possible. Je le recommande sans hésitation à ceux qui veulent en savoir plus sur le cosplay ou qui se cherchent de l’inspiration pour les prochaines conventions. Longue vie à Costumade Québec Cosplay!