Même durant le temps des Fêtes, nous ne relâchons pas notre veille d’articles pouvant vous intéresser. Les sujets abordés sont les suivants : Rules of Play, The Big Bang Theory et Sherlock.
« Playful Fandom: Gaming, Media and the Ludic Dimensions of Textual Poaching » d’Orion Mavridou
Dans cet article, Mavridou aperçoit les gamers en tant que fans plutôt qu’en tant qu’utilisateurs ou joueurs et le fandom en tant qu’activité ludique. En effet, le fandom n’a pas seulement à être étudié ethnographiquement ou sous forme d’analyse de textes; il peut également être étudié en tant que système ou constellation de systèmes facilitant l’activité récréative. L’auteur se sert entre autres du livre Rules of Play de Katie Salen et d’Eric Zimmerman, dans lequel ces derniers définissent le jeu en tant que libre mouvement dans une structure plus rigide; une définition pouvant aussi s’appliquer au fandom.
« The Rise of the Geek: Exploring Masculine Identity in The Big Bang Theory (2007) » d’Ashley Morgan
Dans cet article, Morgan se sert de la série télévisée The Big Bang Theory pour analyser la représentation des geeks en tant qu’identité masculine dans la culture populaire. Selon l’auteure, la masculinité hégémonique s’est modifiée en raison d’un déclin sur les marchés économiques, à un moment où le succès financier n’est plus le summum de la masculinité. La prolifération de personnages geeks dans la culture populaire suggère une plus grand acceptation du geek en tant que forme légitime d’identité masculine.
« 3 Halves of a Whole: Homosexuality and Self-Acceptance in BBC’s Sherlock » de Jayne M. Simpson
Dans cet article, Simpson fait un retour sur l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle et de ses adaptations à la télévision avant de s’intéresser à celle de la BBC. En se basant sur la théorie queer, l’auteure analyse les relations entre James Moriarty, John Watson et Sherlock Holmes, stipulant l’idée que l’un ne peut exister sans les autres. De plus, elle analyse chaque personnage d’un point de vue queer : par exemple, elle démontre que les actions et les maniérismes de Watson ne sont pas hétéronormatifs.