Aujourd’hui, cela fait exactement cinq ans que Nous sommes fans existe! Cinq ans… Je n’arrive pas à croire que j’ai pu maintenir ce blogue en vie pendant tout ce temps. Mais la chose qui est encore plus incroyable, c’est d’avoir réussi à susciter l’intérêt d’une toute petite communauté.
Quelques chiffres
Au moment d’écrire ces lignes, vous êtes 120 personnes à nous suivre sur Facebook. Hé oui! Notre page Facebook a franchi la barre (modeste) des 100 fans le 17 juillet dernier! Lentement, mais sûrement, la communauté s’agrandit.
De plus, au cours de la dernière année, j’ai pu rédiger 6 critiques de livres. Soit un peu plus que le nombre de livres lus en 2017-2018 (5, si on ne compte pas la revue Costumade Québec Cosplay). C’est une légère amélioration et j’espère pouvoir maintenir le rythme pour l’année suivante.
GeekQCon : recherches et publications
Si vous êtes familier avec le blogue, vous connaissez déjà ce projet de recherche sur l’histoire des conventions de fans au Québec. Depuis l’an passé, Emma et moi publions, chaque mois, l’histoire d’une convention québécoise. Et c’est loin d’être terminé : à ce rythme, nous prévoyons publier les derniers billets sur ce sujet au début de 2020. Mais cela pourrait se rendre encore un peu plus loin, avec l’apparition de nouveaux événements. Bref, la communauté geek québécoise est toujours en effervescence!
Une communauté de fans
C’est toujours un plaisir de vous voir réagir à mes billets. Cependant, mon moment marquant de l’année demeure mon court passage au Congrès Boréal à Sherbrooke. Bien que je ne sois pas auteure de fantastique ou de science-fiction, j’étais présentée à d’autres auteurs comme « la fille du blogue Nous sommes fans ». Mais, plus important encore, j’ai eu la chance de rencontrer d’autres personnes qui m’ont connue grâce au blogue.
Je ne saurais décrire le moment d’extase que je vivais au Boréal. Je ne suis pas auteure à temps plein ni chercheuse à temps plein. Je suis juste une rédactrice-réviseure pigiste qui offre ses talents à ceux qui le recherchent. Mais cette douce folie que je ressentais en discutant avec les autres Boréaliens… Je me sentais dans mon élément.
C’est ce sentiment que je souhaite transmettre à mes lecteurs : le pouvoir de partager ses passions. Que vous soyez chercheur en culture populaire ou non, il n’y a aucune honte à aimer les films de superhéros ou les boy bands. Vous pouvez aussi les détester, mais respectez ceux qui les apprécient. Quant à la recherche sur la culture populaire et les fan studies, je ferais mon possible pour vous la faire découvrir davantage. Et, qui sait, dans cinq ans, une nouvelle génération de chercheurs et de chercheuses défendra la culture populaire francophone.
Bonne fête, blogue!