Cette semaine, nous revenons entre autres sur un projet que nous avons abordé lors de notre billet sur les fans de Tolkien. Les sujets mentionnés dans cet article sont les suivants : The Hobbit, Discworld et les « slashers ».
« Introduction: The World Hobbit Project » de Martin Barker et Ernest Mathijs
Dans le plus récent numéro de Participations, l’équipe du World Hobbit Project présente ses résultats de cette recherche qui a réuni plusieurs chercheurs en provenance de 46 pays. Dans cette introduction, Barker et Mathijs expliquent leur méthodologie, incluant celle pour leur analyse des 36 109 réponses à leur sondage. Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’équipe a reçu presque autant de réponses d’hommes que de femmes et que la majorité des répondants sont âgés de 16 à 25 ans. Parmi les autres résultats, nous retrouvons les raisons motivant les répondants à voir la trilogie The Hobbit ainsi que les pratiques liées au visionnement de ces films (ex. : l’écriture de fanfictions).
« Elephants and Light Fantasy: Humour in Terry Pratchett’s Discworld series » de Caroline Duvezin-Caubet
Dans cet article, Duvezin-Caubet s’intéresse à l’utilisation de l’humour dans la série de romans du Disque-monde (Discworld) de Terry Pratchett. L’auteure aborde entre autres l’utilisation du comique de répétition, une forme d’humour privilégiée par Pratchett, ainsi que la parodie du postmodernisme en se servant d’exemples tirées du Disque-monde. En conclusion, elle rappelle que l’humour dans le Disque-monde est une façon de se rebeller contre la fatalité, qu’elle soit physique ou métaphysique.
« Sticking to the Script: Sexual Scripts in the Slasher Sub-Genre » de Jennifer L. Clay
Dans ce mémoire de maîtrise, Clay utilise la théroie des scripts sexuels (sexuel scripts) pour mieux comprendre les messages à propos de la sexualité dans le sous-genre du « slasher ». En effet, alors que le « slasher » a été critiqué pour renforcer des attitudes régressives à l’égard de la sexualité féminine, ce sous-genre présente également des exemples démontrant une vision plus acceptable de la sexualité féminine, ainsi qu’une vision plus saine de la sexualité masculine. Par exemple, dans les « slashers » les plus récents, la « final girl » (c’est-à-dire la jeune fille confrontant le tueur) va être celle qui initie le script sexuel.