Les articles (et mémoire de maîtrise) de cette semaine démontrent à quel point les oeuvres peut avoir une influence sur le tourisme, le langage ou l’image d’une nation. Les sujets abordés sont les suivants : Silver Spoon, les films de Disney et Argo.
« Dishing out Silver Spoon: Agricultural Tourism in the Tokachi-Obihiro Area of Hokkaido » de Michele M. Mason
Dans cet article, Mason s’intéresse à la manière dont les entrepreneurs et autres institutions locales de la région Tokachi-Obihiro, située sur l’île de Hokkaidō au Japon. Non seulement ont-ils profité de l’engouement du manga Silver Spoon, ils ont également eu la chance d’offrir une image différente de la vie agricole que celle dépeinte par les médias. Par exemple, un des outils de promotion est un carnet d’estampilles dans lequel chaque estampille est reliée à un lieu à visiter autour de Obihiro.
« Translating Humour: A Case Study of the Subtitling and Dubbing of Wordplay in Animated Disney Films » d’Eveline Scholtes
Dans les Pays-Bas, les films de Disney sont disponibles sous deux formats différents : en version originale sous-titrée en néerlandais (pour les adultes et les adolescents) et version doublée en néerlandais (pour les enfants). Dans ce mémoire de maîtrise, Scholtes compare différentes traductions de films de Disney pour voir comment l’humour y est traduit, en particulier les jeux de mots. Les films analyés sont : The Sword in the Stone (1963), The Aristocats (1970), The Many Adventures of Winnie the Pooh (1977), Aladdin (1992), The Lion King (1994), The Hunchback of the Notre Dame (1996), Hercules (1997), The Princess and the Frog (2009) et Winnie the Pooh (2011). Parmi ses observations, l’auteure a remarqué que les versions doublées conservaient plus de jeux de mots que les versions sous-titrées.
« Filming Iran: Argo and the 1979 Revolution in Hollywood Film » de Sophia Rose Arjana
Dans cet article, Arjana analyse Argo et explique comment ce film en dit beaucoup plus sur la démesure américaine que sur l’Iran ou la Révolution iranienne de 1979. Selon l’auteure, Argo est radicalement différent du chauvinisme, du racisme et de la misogynie aperçus dans d’autres films présentant l’Iran, dont Not Without My Daugther (1991). De plus, la direction que prennent les producteurs et le réalisateur de ce film donne l’impression que les personnages américains semblent ne pas comprendre la nature compliquée du rôle de leur pays dans l’histoire iranienne.