AdlS (24) – Marques défictionnalisées et folklore

Cette semaine, le nombre de textes retenus a diminué, mais ceux-ci gardent leur pertinence par le traitement académique des sujets. En effet, les sujets abordés sont les suivants : The Simpsons, Batman et Spider-Man.

« Loving “Mapple Store” but Hating “Sprawl-Mart”: A Case Study of Brand Parodies in The Simpsons » de Fei Qiao, Brandon Chicotsky et Andrew C. Billings

Dans cet article, les auteurs se penchent les attitudes des téléspectateurs auprès de marques fictives et des marques défictionnalisées dans la série télévisée The Simpsons. À cette fin, ils ont analysé différent tweets contenant le nom de ces marques. Même si les parodies de marques contiennent plus de connotations négatives que positives, les téléspectateurs ont davantage une attitude positive que négative envers les marques fictives et défictionnalisées dans The Simpsons. Les auteurs en viennent à la conclusion que les séries télévisées ou les films peuvent servir de véhicule pour l’adoption de stratégies marketing concernant les marques défictionnalisées.

« The Bat and the Spider: A Folkloristic Analysis of Comic Book Narratives » de Wesley Colin Van de Water

Dans ce mémoire de maîtrise, Van de Water analyse l’évolution folklorique des récits de superhéros en utilisant des théories venant de folkloristes tels que Lord Raglan, Vladimir Propp, Joseph Campbell, Barre Toelken et Alan Dundes. En utilisant principalement Batman et Spider-Man comme exemples, l’auteur se penche entre autres sur le rôle de la mort dans les récits héroïques ainsi que sur l’apport des personnages secondaires dans ces mêmes récits (amoureux, familial, etc.). En conclusion, il rappelle que le folklore, en tant que discipline scientifique, continue à évoluer et à s’adapter, que ce soit sous forme de meme ou de chaîne de lettres sur les réseaux sociaux.