Nous sommes fans : une année de localisation

Nous sommes fans a exactement quatre ans. La première année fut une année de découvertes. Par la suite, au cours des années suivantes, j’ai établi des contacts, puis je me suis lancée dans un projet un peu fou grâce à l’aide d’une amie. Si je pouvais résumer les événements des derniers mois, je crois que cette année a été l’année de la localisation.

Made in Québec

Nous sommes fans a pour but de devenir la référence des fans studies dans la francophonie. Cependant, en raison des mes origines québécoises, il est normal que je fasse une plus grande place aux livres publiés chez moi (mais rassurez-vous, lecteurs européens : j’ai beaucoup apprécié Fan et gender studies : la rencontre). Je me suis également intéressée aux journées d’étude du groupe de recherche Rêves en boucle, recyclage en série, avec des discussions sur le genre, le recyclage et les franchises dans la culture populaire. Bref, la culture populaire continue de susciter un intérêt chez les chercheurs québécois.

Dans les médias

Les médias parlent également de culture populaire, mais aussi de ses pratiques. En août 2017, Jean-Michel Berthiaume, doctorant en sémiologie, parlait de fanfiction à l’émission Nouvelle vague d’ICI Radio-Canada Première. Des mois plus tard, il poursuivit sa réflexion, mais sur les fanfictions québécois, sur le site web d’URBANIA (et je suis toujours flattée qu’il ait mentionné mon livre dans son sa chronique et son article). Quelques semaines plus tard, son texte a ensuite fait l’objet d’une chronique à Entrée principale, une émission télévisée d’ICI Radio-Canada. Bref, grâce aux chercheurs, il y a une sorte d’éveil des médias pour ces pratiques de fans. Même si cela fait des années que les fans québécois les pratiquent.

Mes projets pour Nous sommes fans

Même si j’ai beaucoup ralenti dans ma rédaction sur les conventions de fans au Québec, je souhaite avancer dans ce projet. Et même si je publie peu sur mon blogue ces derniers temps, je veux poursuivre mes critiques de livres. Sans oublier mes comptes rendus de colloques. Mais je souhaite aussi offrir un espace virtuel où chercheurs et fans peuvent réfléchir et relaxer. Voilà pourquoi j’ai créé un groupe Facebook lié à Nous sommes fans. Jusqu’à maintenant, je suis très satisfaite des interactions entre les membres. Qu’attendez-vous pour nous rejoindre? 🙂

Livres sur la culture populaire et les fans
Note à moi-même : lire plus de livres.